La Fédération Hospitalière de France (FHF) a publié une étude dans le JDD sur l’augmentation du nombre de césariennes en France. Une femme sur cinq accoucherait par césarienne, soit 20 % alors que le chiffre recommandé par l’OMS est de 15 %. La FHF avance plusieurs raisons à la surutilisation des césariennes...

La première est l’augmentation des grossesses tardives et difficiles, qui compliquent l'accouchement par les voies naturelles. Le nombre croissant de fécondations in vitro favorise aussi l’augmentation du nombre de césariennes.

Mais ces raisons médicales ne sont pas l’unique facteur de cette augmentation, d’autres raisons moins avouables y jouent aussi un rôle. Les naissances par césarienne permettent une meilleure organisation des naissances, et, grâce à cela, le nombre des gardes de week-end du personnel médical sont réduites. Cela permettrait aussi une optimisation des coûts de production, l’accouchement naturel étant plus long et plus coûteux. Dans le JDD, on apprend aussi que les médecins redoutent de plus en plus les procès qui peuvent leur être attentés en cas de complications de l’accouchement, alors que, s'ils pratiquent un acte chirurgical, le risque d’attaque en justice est beaucoup plus faible.

Mais les césariennes ne sont pas aussi anodines que 'ont peut le penser. Les enfants qui naissent grâce à cet acte chirurgical ont plus de risque d’avoir des problèmes respiratoires et seront davantage sujet à l’asthme. Selon l’OMS (organisation mondiale de la santé), il faut éviter les césariennes quand celles-ci ne sont pas médicalement justifiées.