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La fécondation in vitro
Dans le domaine de la procréation, les événements spectaculaires ne manquent pas en ce début d'année, de la jeune américaine qui met au monde huit bébés, après une fécondation in vitro (FIV), à cette indienne de 60 ans qui a donné naissance à un enfant après un don d'ovocyte. De quoi irriter le Dr Robert Boschet, médecin coordonnateur du Centre varois d'assistance médicale à la procréation (clinique St Michel, à Toulon)...
Pour lui, c'est une évidence, « la FIV n'est pas une thérapie anti-âge », même si les femmes de plus de 40 ans sont nombreuses à faire appel à la médecine pour devenir mères. Le recours tardif aux techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP) a des conséquences : « Les taux de grossesse diminuent fortement après 35 ans, le taux d'accouchement atteint même moins de 2,7 % après 42 ans ». Depuis le 1er janvier 2006, la FIV n'est plus remboursée après 43 ans et la limite d'âge, pour l'homme, est fixée à 60 ans, dans la plupart des centres. De plus, en France, cette technique est trés encadrée : les transferts d'embryons sont limités pour éviter les grossesses multiples. L'exemple américain - naissance de huit bébés chez une femme célibataire et déjà mère de six enfants - est donc « une aberration ».

Sandrine angoissée voudrait un soutien psychologique

Dans la salle d'attente de la clinique toulonnaise, les couples qui attendent sont plutôt jeunes : comme chaque mois, on leur propose aujourd'hui une réunion d'information sur l'Assistance médicale à la procréation (AMP), avant de commencer un parcours qui, pour certains, sera celui de la dernière chance.

L'exemple de Stéphanie, 31 ans, et de Franck, 36 ans, qui habitent dans une commune proche de Toulon, est classique : « Depuis plus de deux ans nous essayons d'avoir un enfant, ma gynécologue m'a donné plusieurs traitements, sans succès, explique la jeune femme. Aujourd'hui, nous passons à l'étape suivante. Si ça ne marche pas, nous aurons au moins tout essayé ! » Pour Franck, « le plus lourd, c'est la gestion de tous les examens, avec l'activité professionnelle. Je n'ai pas envie de parler de ma vie privée, et pourtant, il faut expliquer les absences. »

Sandrine est beaucoup plus angoissée : elle a 38 ans et a déjà subi plusieurs FIV et inséminations, à Marseille, sans succès. Ce matin, elle est seule, son compagnon travaille et n'a pas pu se libérer. « A cause de mon âge, je sais que chaque jour qui passe est une perte de chance. Malgré tout ce qu'impliquent ces techniques de procréation, je veux encore tenter ma chance avec mon nouveau compagnon. Sinon, nous penserons à l'adoption. » Pour avoir vécu plusieurs échecs, Sandrine souhaite que le soutien psychologique soit amélioré : elle ne cache pas qu'aujourd'hui, « elle a peur ».

Vitrification d'ovocytes

La prochaine étape dans l'AMP sera sans doute la congélation des ovocytes, grâce à la technique de vitrification, qui se pratique déjà au Japon et dans quelques pays européens, et qui commence seulement en France. Jusqu'à présent, seule la congélation des embryons et des spermatozoïdes était possible. Quant au Centre varois, il vient de demander un agrément pour le prélèvement chirurgical du sperme, afin d'éviter aux Varois de se déplacer à Nice ou à Marseille. Dans le même temps, le Dr Laurent Dahmani, urologue à St Michel, a également obtenu un agrément pour cette technique, utile dans les cas d'azoospermie (absence de spermatozoïdes).

Auteur: Nicole Fau
Source: www.nicematin.com