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Une unité Kangourou pour les bébés fragiles
Avec le pôle femme-mère-enfant, un nouveau service voit le jour. Intérêt : ne pas séparer une maman et un bébé qui a besoin de soins légers. Nouveau bâtiment, nouveau projet. À l'hôpital (Le Mans), le transfert de la maternité dans le pôle femme-mère-enfant s'accompagne d'une « nouvelle philosophie de soins »....

La nouveauté ? Une prise en charge commune de la mère et de l'enfant. Idée séduisante, mais qui fait grincer des dents. Côté services, la principale nouveauté, c'est l'ouverture d'une unité Kangourou. Six lits, à la jonction des grossesses à risque et de la néonatalogie, où sont accueillis les prématurés. « On procédera avec le minimum de technique, mais en cas d'urgence, il y a tout le matériel, camouflé. »

Le principe : ne pas séparer la mère et le bébé qui a besoin d'une surveillance particulière ou de soins simples, genre jaunisse du nouveau-né ou infection nécessitant des antibiotiques. Cette veille concerne surtout des enfants nés avant terme ou avec un gros retard de croissance. À une condition : l'enfant doit être « autonome sur le plan cardiaque et respiratoire ».

Ce qui change ? Avant, lors d'une naissance difficile, la maman restait hospitalisée et l'enfant quittait la maternité pour partir dans un incubateur, en néonatalogie. Désormais, la mère et l'enfant, qui viennent de passer neuf mois fusionnels, dormiront dans la même chambre. Avec une couveuse près du lit. Et une prise en charge mixte : gynécologues obstétriciens et sages-femmes pour la mère ; pédiatres et puéricultrices pour l'enfant. Déjà en place dans plusieurs maternités, notamment au Tertre-Rouge et au pôle santé Sarthe-et-Loir, ce cocon médical est né en Colombie, où, faute de moyens, des pédiatres pleins de bon sens ont redécouvert les vertus de la « couveuse naturelle » : la peau de la maman. Et celle du papa. Odeurs, caresses, battements de coeur de la maman qui rappellent l'utérus : un contact bénéfique, estime Clarisse Baglin-Pillot, qui juge « préjudiciable » une séparation précoce. « Pour certaines femmes, c'est assez traumatisant. »

Auteur: Jérôme LOURDAIS.
Source: Ouest-France